MYSTIFICATRICE.

Un défi, comment attirer Pan, pour qui le désir d’un autre à plus d’intérêt ? Prêt à tout, je séduis par les mots, mais quand un homme aux œillères chasse le beau, la belle s’efface devant le bel appendice. Un voyage sauvage dans le mythe-érotique des envies bestiales…

Mystificatrice.

J’ai beau appeler en écartant les cuisses,
C'est deux là ne veulent pas de mes délices 
Pourtant, le suc exhalé déborde du calice, 
Une queue, sans eux, un juste sacrifice.

Et mon con a mal sans appendice,
Jalouse de ces mythes-érotiques de jadis,
Sa langue dévore, moi mystificatrice,
Je lui montre ma fleur, mon clitoris.

Je suis une bergère pucelle au pubis,
Fleuri aux doux parfums d’épices
Je pourrai jouer de ton flûtiau métis,
Pattes velues, cornu point de justice.

Dix mains s’éloignent de mon édifice,
Actrice, je me retourne leur offrant l’orifice
Je tente le diable avec le Saint-Office.
Pan ne veux pas de ma peau lisse !

Pas la peine la belle, quand l’homme traque par la ruse ou par adresse, rien ne lui échappe et aujourd’hui, tu n’es pas sa proie. J’aime seulement les belles peaux de cuirs, par les dompter, juste les tanner.

Cet article a été posté dans *Poésie et taggé #mystificatrice, #saintoffice, ღ 509 le 17 décembre 2014