MONDE HALLUCINANT

Je me noie dans mes rêves, une divagation passagère, une tentative d’écriture:

Bienvenue dans mon monde hallucinant, communauté obscure,
Un tableau récapitulatif de mes chimères les plus pures,
Je vous avoue que le plaisir d’être désirée à des heures propices,
En descendant les escaliers, me laisse savourer les délices.

Sur le haut de mon bahut, j’entasse les parchemins brouillons,
Quand le matin, mon crayon transcrit les rêves de mon obscurité.
Mi-homme ou mi-démon, mouvement tranquille, un peu souillon,
De paroles et de mots, avant que mes mythes déguerpissent, évaporés.

Il y a longtemps que je ne suis pas descendue dans les ténèbres,
Appelée, je me suis laissé aspirer, je n’ai fait que descendre.
Le phœnix doit reprendre sa forme et son envol, il doit devenir cendre,
Je frappe des mains, condamnée à m’immerger dans la boue funèbre.

Je frappe de mes rames la cadence sur les flots harmonieux,
J’appelle la clémence sous ses roches profondes, dans les échos.
Pourtant, sur la grève et son rivage résonne l’onde jusqu’aux cieux,
De ma poche sort le livre de conjugaison et son compère de mots.

Je vais écrire sans faute si possible, je vais écrire ce que j'entends,
Une soirée sur la plage, avec juste, quelques vagues et un peu de vent.
Une nuit, des souvenirs pleins la tête quand le jour semble bien différent,
Une paire de scandale posée sur les épaules et un rire d'adolescent.

Des fantômes sur la même plage transforment le rêve en cauchemar,
Seul au loin danse sur l'océan une parabole, la lumière du phare.
Les vagues et l'écume blanche rejettent une immense boite noire,
Comme une nymphe à peine éclose, une belle sort du corbillard.

Elle est debout en pleine lumière, elle se déguise en femme fatale,
Phénomène effrayant d’un spectacle épouvantable et charmant,
Chorégraphie érotique et langoureux vertige d’une lumière astrale,
Une brûlure envahit ma bouche béante et mon corps bouillant.

Le spectre gémit délicatement durant cette promenade sentimentale,
Une grotte mise à nue, protégé des aiguillons et de la chaleur
Du bâton turgescent et humidifié, par la langue lascivement idéale,
Mouvement divin à peine perçu émanant des vagues du bonheur.

J’ai laissé la mer envahir mon lit et des flots se sont déversés,
Les vents sont apparus et les chênes dans ma terre se sont déracinés.
Insaisissable dans ma tour, je m’amuse de mes monologues insensés
Comédie ou tragédie, sublime ou bien grotesque, je fus bien inspirée.

Deux amis, le livre de conjugaison, de mots et moi-même les parties de fou rire à conjuguer certain verbe, essayez donc celui-ci : haïr et aimer à tous les temps, et savoir à l’imparfait du subjonctif, ne pas confondre avec l’orthographe de sucer.


Cet article a été posté dans *Poésie et taggé #mondehallucinant, #reve, #mer, #fantôme, ღ 280 le 14 janvier 2010


CHASSEURS DE VENT

Voila à quoi nous ressemblons actuellement :
À des chasseurs de papillons, voir des chasseurs de vent…
L’Îlot est si bien pris dans les ronces et que nous les gens
Obligés de subir, condamnés jusqu'à la fin des temps,
Devenus pauvre contribuable avec les gouvernements,
Pour un peu de bonheur, à rétribuer la musique du moment,
Sommes en pleine mer proche de l’Île aux tortues,
Sans papillons, sans vent, sans être vu !
N'oubliez pas de donner l'obole pour tant d'émerveillement...

Cet article a été posté dans *Poésie et taggé #chasseursdevent, #ilot, ღ602 le 10 janvier 2010


LA CONVERSATION

Avant de parler, il faut réfléchir, la langue française est un admirable instrument de conversation. Vive et animée quand elle discute, fine et malicieuse quand elle plaisante, nette et précise quand elle expose. Elle a toutes les qualités voulues pour rendre un entretien utile et intéressant.
Le bavard est un véritable fléau. Je suis bavarde, n’est-ce pas ?
Les paroles coulent de mes lèvres comme le ruisseau de sa source, sans interruption, ni relâche.
Les êtres humains ont besoin de communiquer avec leurs semblables, des pensées de l’esprit ou bien des sentiments de leur cœur. Dans le deuxième cas, la parole doit être douce et harmonieuse. Vous ne direz pas de la même manière « je vous aime » et « je vous emmerde » !
Quoi que j’aime aussi le dire très sensuellement !
Il faut en parlant, être non seulement correct, mais encore élégant et digne. Pour ceux qui n’ont rien à dire, par habitude ou pour suppléer à une expression qui ne vient pas, beaucoup trop de personnes emploient des mots parasites, surchargés de mots inutiles, c’est lourd !
Toute personne qui se respecte, bannit scrupuleusement de ses conversations les expressions triviales, grossières ou messéantes.

*
Apprenez à dire à voix basse : « Je vous hais ».
*
Et se jouant des phrases et des mots,
D’un terme obscur fait tout l’esprit d’un sot.
Le billet, d’homme corrompu
Bien avant que l’homme ait bu,
Qui va guettant, dans ses discours grossiers,
Du mauvais goût et de l’oisiveté,
Sans prétention et parfaitement innocent.
Il s’élève rarement à la hauteur du bon sens.

Envers et contre toi

Il y a des moments,
Où tout fout le camp,
Que le temps présent,
Dur trop longtemps.
Une envie de dire, je t’aime,
Un aime de haine,
Qui donne envie de pleurer,
Pour une grande amitié
Perdue et retrouvée,
Car forcé de s’aimer,
Des âmes vagabondes,
Perdues dans ce monde.

Cet article a été posté dans *poésie, *histoire et taggé #conversation, # ღ 235 le 05 janvier 2010


JE VOUS LAISSE MA PLUME

En tant que maîtresse de maison, je vais vous ouvrir la porte et vous souhaitez tous mes vœux.
Vous accueillir avec un large sourire. Vous servir une coupe de champagne. Quelle attention charmante n’est-ce pas ?

Mesdames et Messieurs,

Il est pour certain l’heure de faire des réclamations en cette nouvelle année.
Comme vous le savez, j’écris sur des inspirations, des images, des idées. Pour rompre la monotonie je mets vos albums en lien. Je reçois un certain nombre non négligeable de recommandations de vos musiques. Un monologue, convenablement choisi sur fonds musicaux est un idéal pour ce faire découvrir avec des liens sur les blogs, un geste convenable et une certaine intelligence du sujet.
Certain si prétentieux de leur talent retire leurs albums sans se préoccuper du reste.
Merci aux « artistes » !
Le champagne commence à avoir mauvais goût ? Je n’ai pas fini.

Jeux de société l’Îlot

Ils demandent beaucoup de verve, d’entrain et de gaieté, du tact et de la délicatesse.
Faire abnégations de soi-même est un des premiers principes de savoir-vivre et un moyen sur de se rendre aimable
Sans l’indulgence et la bonté, ces sortes de récréations deviennent insupportables. Les allusions blessantes et les plaisanteries que s’y permettent certains, font souvent de cruelles blessures. Donner des pénitences pénibles ou inconvenantes, c’est transformer la partie de plaisir en une désagréable corvée. Il faut se surveiller pour ne point dépasser les limites imposées par les convenances.


Le champagne tourne à l’eau.

Les promenades Îlotienne

La promenade est un exercice salutaire qui délasse l’esprit. Il faut éviter de s’approcher des personnes avec qui l’on se promène, de les coudoyer, de s’arrêter quand elles marchent et de marcher quand elles s’arrêtent ; En un mot, de gêner d’une manière quelconque à moins d’une circonstance exceptionnelle.
Devinez ma surprise de voir mon pseudo citer ?

Avec du tact et un petit code de politesse raisonnable, fondé sur les principes du bon sens et de l’expérience personnelle, personne ne sera jamais embarrassé.
J’utilise la politesse qui varie dans ses formes, j’aurai tout autant pu faire parler mon pseudo, moins long que mon courrier.
La politesse du cœur et celles des manières « Bienheureux ceux qui sont doux, car ils possèdent le fil du rasoir ».


Cet article a été posté dans *histoire et taggé #vœux,#champagne, #musique, ღ 611 le 01 janvier 2010