PERDUES

Une envie fulgurante dans un regard,
un rapprochement des lèvres sensuelles
où l'on ne voit qu'elles.
D'un baiser langoureux,
d'excuses au visage rougi
par l’embarras.
Pardonnez mademoiselle ?
Une poussée d'adrénaline ; d'un baiser éternel dans mes souvenirs.
Lèvres jamais revues !

Cet article a été posté dans *poésie et taggé #lèvres, #baiser, #langoureux, #adrénaline, ღ 180 le 18 février 2016


LA ROBE DU CORBEAU

J’étais une utopie, de sentence et de carte phonème,
Je livrais des mots en prose qui ressemblait à un poème,
Quand sur mes plumes, tu comptais des pieds imaginaires,
Sous un ciel qui recevait l’espoir qu’un vers assassine.
C’était une affaire intime, quand mon cerveau partait en lambeaux,
La bête me dévorait, rode encore son parfum à travers les nuits chaudes.
Les oiseaux d’or chantaient leur désir sans fin comme une ôde,
Effort inlassable, jusqu'à l’aurore, première de mon âme fardeau.
J’ai grandi sous la pluie et le soleil, dans l’antre de la terre,
Dos courbé, plumes mouillées, et les lentes prières d’oraison,
Les oiseaux riaient dans les sillages de mes champs de labour,
Je vous regardais comme une foule grouillante miniature,
Le froid tourmentait de son ardeur mon nez devenu créature,
J'avais l'impression d'avoir deux peaux soyeuses,
Qui me collaient et se glissaient sur la mienne
Et des voiles qui emplissaient mes plumes de frissons,
Mon corps tremblait de ce noir velours à me faire fondre la chair,
Sur le pilon du destin par moitié déesse et bohémienne,
Je traîne encore mes pauvres souliers soumis chaque jour,
D’ailleurs, au temps qui pleure, par toutes les saisons
Pas un mot, un croassement trop haut, dans cette étroitesse,
Vous teniez ma main dans la nuit sans l’apercevoir,
Je parlais de la bête qui se dressait fière sur ses talons,
L’opaque obscurité nous a surpris par la morbidesse,
Des vagues rumeurs de sa solitude légendaire,
Et sa présence dans l’ombre n’était pas anodine,
Égarés sur les chaussées muettes et caillouteuses,
Un mauvais moment à passer avant l’échappatoire,
Suivi des voix et des regards attentif de la foule,
Voilà, maintenant, la vie doucement s’écoule.

Cet article a été posté dans *poésie, et taggé #robe, #corbeau, #fardeau, #créature, ღ 392 le 17 février 2016


ENVOûTEUSE


Comme l’ombre du vent,
Elle parlait des fleurs sans cesse,
Je l’écoutais en arrivant,
Engendrer mes pensées d’ivresse,

Croisée au détour d’un chemin,
Dans la maison au coin du bois,
Je lui fis un signe de la main,
Elle s’enfuit, je ne sais pourquoi…

Toutes ses choses se sont passées,
Au travers des arbres d’autrefois,
Deux poétesses se sont rencontrées,
Sous le lierre qui croît en soi,

Je me souviens de sa faiblesse,
De ses premiers divers printemps,
Timide, sauvageonne et rebelle,
Elle étudiait déjà les éléments,

Mais dans la forêt, la drôlesse
S’épanouissait dans l’isolement,
Elle s’évaporait en pliant ses ailes,
Elle se cachait éternellement,

Telle des prières au lever du jour,
Sur ses lèvres son refrain charmant,
L’Âme fredonnait des couplets d’amour,
D’espérance pour son prince vaillant,

Elle ouvrait son cœur de dévouement,
Aux autres sa bonté et patiemment,
Elle chantait des mots tant désirés,
Dans sa collégiale aux arbres effilés,

Elle s’accrochait à l’Éternité,
Sur les berges du destin,
Les girouettes se trompaient de lendemain,
Elle les voyait de sa retraite cachée,

Elle n’osait pousser son cri de délivrance,
Sa voix de corbeau au réveil enfermé,
Entre les branches aux feuilles mouillées,
Elle embrumait les bois de sa souffrance,

Comme l’ombre du vent de chasseresse,
Elle s’effaçait dans l’ouverture,
Le matin, la belle enchanteresse,
Jalousait la teinte des chastes futures,

Envolées ma douce égérie
Mes oreilles restaient pendant des heures,
À observer ce nouvel ailleurs,
Dans l’ombre de ses fantasmagories…

Cet article a été posté dans *poésie et taggé #envouteuse, #corbeau, #collégiale, #égérie, ღ 437 le 09 février 2016


ESPOIR

Quand les éléments déchaînés semblent braver les cieux,
Un homme comparé aux embruns fait ruisseler mes yeux,
Des heures perdues s’en vont, emportant mon unique désir,
Je n’ai plus rien, pour combler ces journées de déplaisir.

L’horizon tout entier grondant s’enveloppe dans l’ombre,
Et d’un soleil mourant, sur un ciel tumultueux et sombre,
Referme ses bras sur des rêves sortis des fâcheux abîmes,
Seul, l’angélus du soir, ébranlé dans la brume, sonne le crime.

Vos nobles mains font l’aumône sur le clavier populaire,
Très humble comme il convient à qui ne veut déplaire,
Mais l’orgueil commande le cœur le plus rebelle,
Et vous rêvez de fictions virtuelles mais la chair est réelle.

Je ne veux plus souffrir dans l’air de mes colères,
Et sous la voûte obscure mes idées deviennent claires,
Je gravis les ravins d’où s’échappent les voix lointaines,
J’entends les craquements des branches tristes et sereines.

L’hiver mort résonne sous mes pas et le cliquetis des touches,
Les séductrices du net poudroient d’or des récits maléfiques
louches,
De vos yeux débordent la lave lumineuse au milieu du silence
Et des cris d’oiselet tremblant se réveillent en vigilance.

Et mon amour hurlé dans le tonnerre n’a plus d’écho
Mon cœur bat toujours et se meurt à son seul pseudo,
Que les mots sont trompeurs ! Aaaah qu’ils sont si puissant !
Ils vous détournent de moi, les siens sont si caressants.

De grands mots qui vous font frémir et d’avantage,
Lorsqu’ils sont pleins de flammes au travers des rivages,
Vous vous perdez sur la grève, pour une âme aux doux attraits,
Vous êtes venus me chercher et mon cœur va se fermer à jamais.

Soleil, terre, forets oubliées sont belles et douces natures,
Tout y est parfumé, les grappes de miel et la lumière pure,
Revenez vers moi, reprenons notre escapade vers l’île oubliée,
Ne brûlez pas, mais brûlons ensemble, la toile pleine de gaieté.

Le décor est planté, entre vie réelle et virtuel facilité,
Que l’orgueil de notre bonheur n’est pas dans la légèreté,
Vous fantasmez d’adrénaline entre amour et amitié,
D’images, de désirs secrets en chassant mes pensées.

Vos yeux qui plongeaient dans mon âme étoilée,
Scintillent encore et vacillent dans la noire obscurité,
Ma bouche lointaine, vous interpelle dans la vallée,
Il n’y a plus d’oiseaux, plus de fleur, cruelle destinée,

Franchissons ensemble le fleuve tourmenté de l’espérance,
Nous lèverons nos plumes sur l’avenir incertain
Nous nous coucherons sans sauver le cruel destin
Que ces rumeurs littéraires épargnent nos souffrances.
Guerroyons pour un reflet semblant d’amour chimérique,
Un cauchemar passe un instant, plus rien n’est magnifique.

Cet article a été posté dans *poésie et taggé #espoir, #escapade, #ile oubliée, #virtuel, #amour, #amitié, ღ 395 le 08 février 2016


FEUILLET

Comme un secret dissimulé,
Je me confie à mes feuillets,
Je caresse ce doux parchemin,
Et reviendrai par le même chemin…

De pensées en souvenirs glanés,
De sourires et de douces fantaisies,
J’emplis mon panier de douces poésies,
Plus lourd d’année en année…

Comme un secret dissimulé,
Je caresse ce doux parchemin,
D’un filet d’encre souris,
Je me confie à mes feuillets,

Plus chargé d’année en année,
J’oublie et me rappelle en vain,
D’éclats et douces fantaisies,
J’imprime pour ne rien oublier

Mémoires et pensées puisées,
Je sens une pointe d’ironie,
De jeu, d’amour et d’amitié,
Je reviendrai sur ce même chemin…

Cet article a été posté dans *poésie, et taggé #feuillet, #secret, #parchemin, #ironie, ღ 394 le 07 février 2016


LE GANG DES FILLES DE LA NUIT


La nuit, les belles Pôlette et Christiane arpentent les chemins pierreux, arborant leurs arguments au balcon de la robe, débordant encore du long manteau, en quête d’une piécette à l’image de la lune. Elles vendent leur corps, animant les nuits et les tavernes. Elles donnent un peu de réconfort aux bourses bien garnies. Vous pouvez les rencontrer, rue des Capucins, au premier étage.
Il existe un endroit sur l’île de Méthylène, discret, à la vue de tous, une certaine maison clandestine. Une maison plus ou moins scandaleuse. Chacun se situant du côté de la ménagerie affirme que, tous les oiseaux savent chanter contre quelques billets. Ce qui est arrivé hier, rue des Capucins, faisait partie d’un laboratoire des illusions, car chacun y va de ses élucubrations, chacun y voit son fantasme. À l’entrée deux fines fentes noires au creux d’un iris bleu assis présomptueusement, ceux du chat luxurieux de la maison, vous épient. Sa douceur noire est telle que les filles des lieux, en vous attendant, sur son dos déposent des caresses, comme des secrets désirs. Fier en ses lieux, il vit sur l’île se promène à sa guise et parle avec ceux qui le comprennent, sous le nom de Alpha-Louve ou Alpha simplement le chat, chacun le nomme à sa guise. Pôlette et Christiane en sont folles.
À l’hôtel, il y a les belles et les lingeries qui les habillent. Les secrets des destins sur les divans, et sur les tables basses des lampes électriques aux ampoules rouges. Il y a des jambes et des bas, des dentelles et des baleines. Et il y a Blaise.
L’homme des lieux, le maquereau protecteur des deux filles. L’intendant de Bénédicte. Le chauffeur de l’hôtel. Également homme de compagnie pour le plaisir des dames à condition de montrer la carte des privilèges. Un beau corps, à votre bras pour vos soirées, tout le monde connaît Blaise, mais Blaise ne connaît pas tout le monde. Entre Blaise et L’A2L, une histoire secrète, rien ne filtre sur leur relation, amant ? Famille ?
Si vous n’y allez pas, jamais vous ne saurez ce qui s’y passe. Tenez la porte de l’hôtelière chargée de ses cartons.
« – Merci Blaise. » Il lui prend des mains.
Blaise pose les cartons sur un des canapés en biglant les étiquettes, tire sur un linge blanc. Après avoir ôté sa capuche, déboutonné sa cape, L’A2L l’accroche au portemanteau.
Pôlette : « Mazette, quelle jolie dentelle où as-tu trouvé ça ?
L’A2L : – Commande spéciale arrivée sur le bateau de RAF. Corset médiéval, dentelle et velours comme le reste, porte-jarretelle et bas satiné. Dix centimètres de talon, cuir véritable et dentelle, fini les maux de pieds.
Pôlette : – Génial ! Tu as toujours la classe avec ce Marraza »
Blaise approuve de la tête, de bas en haut et de haut en bas, son regard s’attarde sur la jarretière spéciale. » Une pensée lui traverse l’esprit, est-ce que L’A2L avait déjà eu recours à son coutelas ? Jamais, il ne lui avait demandé, jamais il n’avait osé posé la question. D’imaginer cette femme le chevauchant avec le métal d’argent dans la main, lui donna des frissons.
Christiane : « – Tu comptes donner un cours « d’atonie » avec ton nouveau costume ?
L’A2L : – Pourquoi pas ! Une leçon d’anatomie pour les riches, aux quelques vices et postures ultras raffinées. Plus besoin d’aller au bois trouver le loup. Je leur parlerai de l’érection pneumatique du pénis, comme s’il fallait souffler dans un ballon de baudruche. »
Tout le monde éclate de rire.
L’A2L : « – En attendant, je vous ai pris les mêmes costumes mais de différentes couleurs. Ne mettez pas ces dentelles pour vous rendre au château. »
Une porte s’ouvre délicatement et se referme rapidement, un homme ôte son chapeau. Il entre frais comme un gardon, sort son portefeuille de sa poche intérieure, se déleste de quelques billets, les pose dans la panière. L’A2L lui fait signe de son approbation et lui montre l’escalier, il grimpe au premier comme un homme du grand monde. Il a un rendez-vous galant avec une fille.
L’A2L : « Qui monte masser Monsieur ?
L’inconnu : – Nous montons ensemble mesdames, nous verrons qui restera.»
Le chat se pose sur le canapé, Blaise le rejoint, prend le chat et lui parle, faisant l’ignorant, lui pose une question sachant que L’A2L écoute. Comment appelles-tu ton sexe ?
Le chat regarde L’A2L et miaule : « Blaise est malade ! Je vais faire un tour. » Le chat saute et se dirige vers la porte. L’A2L lui ouvre et lui souhaite bonne promenade...
Blaise croise les yeux de L’A2L, Christiane redescend en se déhanchant. Qu’elle est la question? Demande Christiane, Blaise bégaie à ce moment précis. Parfois quand il est perturbé, son bégaiement revient, lui qui arrivait à maîtriser : « – Cococoment aaappelles-tu ton sessessexe ? »
Comme sa sœur Danielle, L’A2L flirt avec les belles phrases et Blaise aime ses paroles.

Comment appelles-tu ton sexe ?

J’étais bien jeune, quand un prétendant,
Ardent, me rendit un jour fort perplexe,
Me demandant de but en blanc :
Comment appelles-tu ton Sexe ?

Je me trouvais davantage dans l’embarras,
Éprouvant bien encore, ce genre de complexe,
Car à cet endroit délicat avec annexe,
Je n’appelais pas ce temple de la foi.

Cherchant la vérité, j’en faisais mon affaire,
Je plongeais le nez dans le glossaire,
Innocente, je cherchais sans déplaire,
J’agrémentais encore mon doux vocabulaire,

Quelle que soit son étymologie,
Je fis la connaissance de mon anatomie,
Cette partie Fraisée rouge était une Gourmandise,
Une Boîte, un Berlingot proposé en Friandise,

Prendre mon temps, poétique et romantique,
J’en faisais mon affaire pour une Marguerite
J’effeuillais délicatement la page botanique,
Pâquerette, Rose et son Bouton implicite,

Je découvrais des fleurs et des fruits exotiques,
L’Abricot, la Cerise, la Figue et le Coquelicot
Un Verger, un Chaudron et son coté pratique
Dans une Forêt Noire abritant des Oiseaux,

Errant dans le Triangle des Bermudes,
Je mettais les doigts dans l’Amoureux Ruisseau,
Le Temple d’Aphrodite ouvert aux prudes,
J’oubliais la Serrure du Tabernacle à Bobo,

Un nom pour un autre parti pris au milieu,
À l’embranchement de la Madeleine,
Se cache un Bénitier, un Bijou, une Fontaine,
Toute l’Argenterie à briller, dans ce petit lieu.

J’exaltais dans mes futiles découvertes,
Moi, qui ne connaissais pas le mot sexe.
Le préservatif comme accent circonflexe,
Je survolais un Bréviaire comme une experte,

Une évidence, ne pas mettre l’enfant en Crèche,
Je découvrais l’innocence du Berceau du Pape,
Les rendez-vous sous la petite Porte Cochère,
L’Autel Velu ou Vénus se drapait d’une nappe

Page suivante, une charmante animalerie,
Entre l’aquarium et le cirque se trouve un Con,
Des Trous salaces et un tout petit Kiki Brocoli
Ce Puits d’Amour s’expose au milieu du Gazon

L’Éléphant vulgaire, l’indélicatesse du Blason,
La ménagerie et son Rossignol pudibond Fendu,
Se dégustait et se croquait sans véritable galanterie,
Du Château volage, il sortait de la Salle Défendu,

Je prenais du plaisir avec la richesse linguistique,
Entre sensualité et adage pornographique,
Quand le chant d’une Cigale offrait ses services
Un Escargot Baveux vociférait à l’injustice

J’en perdais mon latin entre l’argot et le Fouillis,
Je ne trouvais ni nom, ni formule digne d’esprit,
Le Cadran s’impatientait, mon prétendant également
Ma Toison au nom encore tabou aussi évidemment

Je creusais encore mes recherches alphabétiques,
Contre denier, une Marmotte ouvrait sa Boutique,
L’homme confessait à la Chapelle sans forcer la serrure,
Car chacun mérite son nom d’Antre ou d’Ouverture,

Je ne pensais pas qu’un jour cette Matrice,
Au pouvoir d’enfantement serait dominatrice,
D’un nom, d’un titre personnifié, privilégié,
L’endroit pour mon plaisir choisira son arbalétrier,

Un jour pour ce vieux Pot, ce Barbu âgé,
Ce Frippe-lippe fatigué, rassasié par la gaudriole,
Le Chabilou tombé, ce Mille-feuille périmé,
Cette Veuve joyeuse enseignera à son tour les cabrioles,

Après deux journées instructives et pieuses
D’initiation à la langue et beaucoup d’effroi,
Pas de couleurs, ni de pierre précieuses
En guise de conclusion que des noms grivois,

Je pouvais encore citer tous les noms du Littré
Car chacun personnalisait son sexe désiré,
Quant au mien, il restait avec le temps sauvage,
Incognito…. Entre badinage et volage….

« Alors Blaise, ma réponse te satisfait-elle ?
– Non, tu ne m’as pas donné ta réponse. Blaise se détourne et regarde une autre belle et lui lance :
– Et toi Christiane, comment appelles-tu ton petit chat ? »
Christiane repousse de ses doigts une mèche de cheveux sur sa tête décoiffée. Tout en réfléchissant, avec l’ongle de son auriculaire se gratte le menton en le remontant. L’A2l la regarde avec un sourire de complaisance. Christiane réfléchit toujours, rapproche les deux plis de sa robe de dentelle et pose une jambe sur le genou de Blaise. De sa plus belle voix, elle pose ses doigts sur sa poitrine et dit :
« Moi, Blaise ? Je n’appelle pas mon petit chat. Un joli Rubicon, un passage qui n’est pas souvent à sec. Ce petit Rubicon autorise tout le monde à passer, moyennant finance. Quand une jolie colonne rosée s’aventure à passer le gué, cela me chatouille jusqu’au fond de mon antre.
– Ma Christiane, je te reconnais bien là, t’es point novice. Dit L’A2L en rajoutant :
– Suffit de sauter le pas, de ne pas s’emprisonner, comme un jeu de carte « le piquet à deux ».
Blaise fronce les sourcils :
– Le piquet à deux, explique-toi ?
– Il faut que l’homme soit passif et la femme active. Assieds-toi sur une chaise, monte le vérin bien droit. Christiane empale-toi. Un troisième larron annonce la mise et « bande ou bande pas ? ». Les joueurs déposent l’argent et la carte du pénis bandé ou débandé caché dans un chapeau. Chacun le sien. Christiane continue s’il te plaît. » Pôlette redescend avec son client satisfait.
– Vous jouez au piquet ? L’homme annonce deux cent piecettes et montre son pouce qui se dirige vers le sol. Certain de lui.
L’A2L explique : – Une entreprise aux conséquences pas trop risquée, quitte ou double, le joueur repars avec son chapeau ou laisse l’argent au couple et se le partage d’où « le piquet à deux ». »
L’A2L se dirige vers Christiane, qui continue son trot. Lui fait signe de se relever. Pôlette ébauche un léger sourire en voyant Blaise. L’A2L et sa séduction font des miracles.
Heureusement, car Christiane devra reprendre quelques cours d’équitation. Le regard de Christiane en disait long, faisant percevoir à L’A2L que Blaise avait une faiblesse. Comprenant son désarroi, L’A2L la main sur son corsage défait la première agrafe avec volupté et vient poser son autre main sur Blaise. Quel génie!
Le regard de Blaise se dirige immédiatement dans l’entre-bâillement ouvert, Christiane se relève, Dans l’instant, Blaise brandit vers le ciel une tour de jade brûlante et victorieuse. Le secret de L’A2L, le désir de Blaise, belles lignes, noires ou blanches, de mèches coiffées qui obstruent les yeux, un Blaise heureux d’envie sur sa dame, lentement la silhouette mondaine de L’A2L venait réveiller les besoins primaires et bestiales de Blaise.
L’attirance et la pulsion du passé quand il fit sa connaissance. Blaise n’avait qu’un rêve palper toutes les parties du corps de LA2L. Il pouvait seulement poser ses lèvres contre les siennes, il avait pourtant essayer de glisser sa main sur la jarretelle. Il y avait même réussi quelquefois, mais quand le contact des doigts et de la chair se faisait sentir, Blaise ne pouvait retenir son pantalon, devenait si serré d’un coup, qu’il devait se soulager sur place. Quand il eu possédé le peu de peau, il se consolait avec les yeux, quand L’A2L portait sa main sur sa poitrine. Il était pris de paralysie et de bégaiement. Sa main avait cherché la chair proche, un trésor en forme de demi-sphère. Aussitôt, Christiane apparaissait, elle connaissant bien son Blaise, le bras gauche palpait la chair douce, le bras droit caressait le cambrure des lombes, la taille, l’éminence du postérieure, il avait décidé de posé sa bouche sur son sein droit. Il gouttait, il violait toutes les intimités de Christiane avec ses doigts, sa verge, et jamais il ne quittait les yeux si proches de L’A2L. Le cœur de Blaise battait dans ses tempes, dans son être, dans ce vaste organe gonflé de tentation et de sexualité entrait et sortait de l’antre humide de Christiane. L’A2L venait posé ses lèvres humide sur celle de Blaise, elle reculait, plongeait ses yeux vert dans le bleu de Blaise passait sa langue sur sa lèvre supérieur, se relevait lui faisait un sourire et partait comme une hautaine. Blaise la regardait s’esquiver avec le client de Pôlette. Blaise ferma les yeux et senti deux autres mains sur son corps. Deux mains qu’il connaissait bien aussi.
« – Donnez moi votre amour, je suis fou, je vous aime, abusez de mon amour les filles. »
Quelques minutes plus tard les trois amants sur le canapé, le naturel en liberté s’envolait dans l’assouvissement de l’extase érotique.
Le passé venait de rejoindre le présent. La scène se rejouait à l’identique. L’A2L venait d’encaisser la somme de deux cent piécettes, pour le compte de Christiane et Blaise...

Cet article a été posté dans *Poésie, *histoire et taggé #erotique, #commentappellestutonsexe, #L'A2L, #Pôlette, #Christiane, #piquetàdeux, ღ546 le 05 février 2016


PERCE-NEIGE

À la rencontre de la nature et des Perce-neige,
Petit bonheur fleurit perçant la terre en pluviôse1,
Ce petit coin vert parsemé en devient grandiose,
Point d'hiver pour la galanthe2, ni de boule de neige ...

1 Définition :
clic direct sur cnrtl

2 Définition :
clic direct sur littré


Cet article a été posté dans *poésie, et taggé #perce-neige, #pluviose, #boule de neige, #galanthe, # #x10e6; 418 le 03 février 2016


LA VIE ET LES RÊVES

Dans la savane, je chassais inlassablement l'éléphant qui rigolait tout le temps.
Dissimulée et sous la canicule, je vivais une nouvelle expérience, chaque jour de ma réelle vie.
« La vie et les rêves sont les feuillets d'un livre unique »....

Cet article a été posté dans *conte, et taggé #vie, #rêve, #éléphant, ღ 416 le 26 janvier 2016