COUCHÉ DE SOLEIL
-é : parce ce que : c’est moi qui le couche, donc transitif.
-er : il se couche tout seul, donc intransitif.
Une mère couche son enfant avec tout l’amour qu’elle lui porte. Chacun d’entre nous apporte la tendresse et la chaleur à son prochain avec le :
Couché de soleil
Comme une femme à la peau très brune et des cheveux d’or flottant aux vents,
Elle couche le jour dans une nuit d’étoiles
et sur l’oreiller pose le soleil.
L’embrasse, le couvre d’un nuage douillet et le temps s’arrête un moment.
Le soleil grandit ainsi chaque nuit, au début du printemps et tout s’éveille,
Enfant immortel jouant sur les cordes célestes de ses bras nous réchauffant,
Nous contemple,
Nous les mortels et d’un vol d'ombres de colombes dans le ciel,
Nous refermons le jour sans même avoir fait un vœu devant ce bel Éden.
Les fleurs s’épanouissent sans cesse et les fruits en abondance mûrissent au soleil
Comme des jeunes filles ravissantes qui dansent et chantent dans les champs.
La solitude et le froid du :
Coucher de soleil
Il attend dans le fond du jardin, les nues noires recouvrent l’astre de jour,
Aucune âme pour coucher le soleil, alors il tombe dans le déclin.
Seul, perdu dans un brouillard, personne ne le regarde fondre dans l’horizon.
Dans l’océan,il se noie, les étoiles ont disparu et l’agora noire accourt,
Le froid s’installe et la brume se répand, le soleil se meurt plus de chaleur,
Sans amour, comme un mendiant, il se recroqueville dans le champ de lin,
Les nuages gris et noir dans la voûte céleste dominent, la nuit, il pleure.
Il fut idolâtré le souverain, honoré,
lui le plus grand de la constellation
L’astre diurne noyé dans l’opaque, les astres lumineux engloutis dans l’onde,
Ainsi tourmenté, le mal-aimé fait face à tout le monde.
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DIRE ET DÉNONCER
Petit prince ou petite princesse, tu deviens en grandissant un monstre de la manipulation.
Ton cœur de pierre écrase la vie dans :
Dire et dénoncer
Mon père, vous avez passé tant de temps à vouloir me construire ;
Que pour cet homme, il ne lui faut que quelques heures pour me démolir !
Mon père, vous avez voulu me donner une certaine éducation ;
Que pour cet homme, je n’ai le droit qu’à des humiliations !
Mon père, vous avez passé tant de temps à m’enseigner la vertu ;
Que pour cet homme, je ne vaux guère plus qu’une fille de la rue !
Mon père, vous avez passé tant de temps à m’apprendre à aimer ;
Que pour cet homme, je n’ai qu’une envie le pendre par les pieds !
Mon père, vous avez passé tant de temps à essuyer mes larmes ;
Que pour cet homme, je n’ai qu’une envie sortir une arme !
Mon père, pour vous, je vais rester sage et juste sortir ma plume ;
Mais pour le restant de ma vie, je garderai une certaine amertume !
Abandonné, sur l’île déserte, de sable et de coquillage mort, je prends l’eau. Breuvage salé, je vais me noyer, sauvez-moi !