JE SUIS EN BAS, I’M DAWN

J’écoute Yvalain et Sean Wright un tube seventies dans la musique affranchie,
Moi je ne suis pas poète, ils me soufflent des mots magiques blanchis.
Les paroles anglaises je ne pourrais jamais en comprendre les fibres indéfinies.
Je deviens fleur, dans un ciel bleu et mon âme, son meilleur public averti.

Un frère, une sœur, et pour une mère mon cœur se fait bonheur béni,
Amitié d’adolescente des « peace » toujours et des loves pas encore fini,
Tout m’apparaît vivant des revenants de dentelles et d’ivresse fumée rajeunit
Et tes mains nues se posent sur ce corps rose étrangement pressentie.

Je vis ta vie et tes années se colportent dans la mienne évanouie,
Patrie de bohème et de philosophie plus d’entrave, c’est inouï,
La flûte et la guitare signe de liberté frappent encore à mes oublis,
Pourquoi se poser tant de questions sur le temps qui mange la vie ?

Nouveau printemps, nouvelles fleurs et je rêve de mauvais sort ennemi,
Ainsi languissant de colle sur une chaise pour celle jalouse qui m’ennuie
Sourire sarcastique, j’affronte les mauvaises âmes sans être punie,
Mais jamais en croisant les doigts dans le dos, je ne ferais mal à autrui.

Cet article a été posté dans *Poésie et taggé #jesuisenbas, #Yvalain, #I'mdawn, ღ 687 le 13 mars 2011


QUATRE PLUIES POUR LES SAISONS

« Comme des pages arrachées, jetées aux vents, les choix tintent encore suivant les regards rieurs ou de pleurs, seuls les couleurs changent la direction du vent. »

Quatre pluies pour quatre saisons :
Abreuvant pendant la nuit, (printemps)
Séchant sous un soleil levant, (été)
L’intermédiaire fera plus belle moisson, (Automne)
La dernière protégeant la terre mère. (Hiver)

Cet article a été posté dans *Poésie et taggé #pluie, #saison, #soleil, #moisson, ღ 683 le 02 mars 2011


ST VALENTIN

Je suis sortie de l’abîme pour mon Valentin,
Dans ce monde étroit, il me donne la main,
Quel prince bienveillant entouré de mystères,
Maître du silence, moi langue de vipère.

Je t’ai laissé les clefs de mes limbes tant redoutés,
Sur l’un de mes perchoirs, tu chantes la sérénité,
Moi, mystérieuse et sans porte de lumière utile,
Dans mon labyrinthe chancelante au cœur bien futile.

Il fallait oser descendre les marches sombres,
Dans mon enfer incandescent entouré d’ombres,
En bas de l’escalier, sans peine, juste à l’heure,
Glisser la clé dans le pêne, sans se brûler le cœur.

Tu as osé défier mon armure rebelle et morose,
Briser le rempart de tes mots et cueillir la rose,
Il en aura fallu des pages d’encre de poésie,
Combler le néant de cette plaie géante et meurtrie.

Charme de l’instant, du destin, et les mots cicatrisent,
Tel un jardinier offrant des fleurs à sa belle éprise,
La rebelle énigmatique a ouvert les ténèbres
Sorti de l’ombre pour déployer ses ailes funèbres.

Sur le quai d’une gare parmi les voyageurs candides de tout,
Deux amoureux se retrouvent, s’enlacent et dans l’aurore tout à coup,
L’obscurité se fait rayon de soleil pour la belle et son chevalier,
Songe ou vision sur cette terre pour les amants passionnés.

Cet article a été posté dans *Poésie et taggé #Valentin, #chevalier, ღ le 14 février 2011